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économie rurale
17 juin 2016

La mauvaise gestion des entreprises publiques plombe la croissance des Etats africains

Economie

La mauvaise gestion des entreprises publiques plombe la croissance des Etats africains

 Les entreprises publiques dans la plupart des Etats africains au Sud du Sahara sont tenues par des hommes du sérail. Certains  ont été nommés pour leur activisme politique. En conséquence, les résultats en demi-teinte que l’on observe ne sont pas usurpés.

 

La mauvaise gestion des entreprises publiques plombe la croissance des pays africainsLe portefeuille de l’Etat du Cameroun compte à ce jour 127 organismes notamment des entreprises et des établissements publics. Il y a 86 établissements publics administratifs, 24 sociétés à caractère public et 17 sociétés d’économie mixte. Les créances de ces entreprises sont constituées de dettes avalisées ou rétrocédées par l’Etat ainsi que de dettes commerciales ou salariales.

Depuis quelques temps, on note un accroissement de cet endettement, toute chose qui peut constituer un risque pour le budget de l’Etat. Il faut donc minimiser ce risque. Pour cela les gestionnaires doivent respecter la discipline budgétaire, la maitrise des charges d’exploitation, la mise en place d’outils de pilotage, l’amélioration de la gouvernance et l’usage d’instruments modernes d’évaluation de la performance comme la notation financière.

Des contrats plans signés entre l’Etat et ces entreprises permettent aujourd’hui de mesurer leurs performances en temps réel. Depuis 2013 seulement 34 contrats-plans ont été signés. Certaines contraintes entravent la mise en œuvre efficace de ces outils d’évaluation des performances. Il y a entre autre, l’insuffisante maturation des projets, les lenteurs encore observées dans les procédures de passation des marchés, les difficultés à conduire les transactions avec des fournisseurs étrangers. Il convient donc d’améliorer l’efficience des contrats-plans qui reste un instrument temporaire de relance des activités d’une entreprise et dont l’utilisation ne saurait être pérenne au détriment d’une stratégie offensive et durable.

L’objectif est de les rendre plus efficientes et performantes. Elles doivent cesser à très court termes d’attendre les subventions de l’Etat. Il existe des possibilités de financement sur le marché. Elles doivent désormais lorgner vers des formules nouvelles comme les prêts non souverains en provenance des partenaires de développement ou des banques privées.

 

Ruben Etienne

Journaliste/Agric-infos

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