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économie rurale
25 juin 2016

Cameroun: Voici ce que peut faire la ministre des télécommunications pour booster la filière numérique

 

Economie numérique

Cameroun : Voici ce que peut faire la ministre des télécommunications pour booster la filière numérique

 Le rapport 2016 de la Banque mondiale (BM) sur les dividendes numériques révèle que "60% des africains » ont un accès faible à Internet. Ce pourcentage est encore plus Tous les secteurs de l'économie rurale peuvent tirer profit du numérique

 

accentué en zones rurales où l’accès à l’énergie n’est pas régulier. 

 Dans les grandes villes camerounaises, les jeunes sont les plus assidus dans les cybercafés. Ils sont interconnectés par Tweeter, Whasapp ou Face book. Les informations qui circulent le plus sont d’ordre relationnel et rarement professionnel. Les internautes professionnels n’utilisent Internet que dans la stricte limite de leurs activités professionnelles. Au niveau global, la Banque Mondiale dans son dernier rapport reste inquiète de voir que "l’Internet haut débit à large bande reste hors de portée de 6 milliards de personnes. Environ 4 milliards sont totalement coupés du web et près de 2 milliards ne possèdent pas de téléphone mobile".

Au Cameroun, le nouveau ministre des télécommunications, Minette Libom Li Likeng. a pris le taureau par les cornes. Elle veut booster la révolution numérique en favorisant l’accès à Internet pour tous et l’éclosion des emplois intermédiaires. Elle a l’ambition d’introduire l’automatisation des tâches dans tous les services publics. Sur ce chapitre, elle en connait un bout, puisqu’elle l’a initié dans tous les services des douanes. Le rapport de la BM montre que le principal facteur à maîtriser, c’est le coût des technologies qui doit diminuer pour proposer des tarifs d’accès abordables à tous. Dans le contexte camerounais, le marché du mobile n’est pas assez concurrentiel. Les opérateurs semblent s’être mis d’accord pour adopter des tarifs très relevés par rapport aux mêmes services facturés en Afrique de l’Ouest ou du Nord. Ce rapport pointe également un doigt accusateur sur la réglementation en vigueur qui doit nécessairement évolué avec le nouvel environnement. Certains cadres juridiques doivent donc être réactualisés pour s’adapter au nouvel environnement. Mais le problème le plus épineux demeure le financement. Où le ministère des postes et télécommunications (MINPOSTEL) va-t-il trouver l’argent pour booster rapidement ce secteur?

La Banque Mondiale propose d’initier des partenariats porteurs publics-privés. L’autre facteur incontournable pour rendre ce secteur compétitif, c’est la formation. Il faut adapter le niveau des formations aux offres du marché de l’emploi. Les opérateurs du secteur de l'économie rurale se concertent- IMG_5181 « Enfin, la révolution numérique doit reposer sur un socle analogique solide", conclue le document de la Banque Mondiale. Dans les pays où l’accès à Internet est faible et où l’économie numérique est encore balbutiante, le document préconise de "créer les conditions pour une adoption et une utilisation plus vaste des technologies existantes». 

On peut aussi promouvoir des changements institutionnels dans le secteur public à l’aide de petites actions comme mettre en place des services d’information simples via les téléphones mobiles à l’exemple du Minsanté ou du système d’information sur les filières cacao et café (SIF). Ces services peuvent être développés par des partenaires privés qui vont ainsi créer des emplois.

 

Ruben Etienne

Journaliste/Agric-infos

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