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économie rurale
26 août 2016

Cameroun: la grippe aviaire décime la filière volaille

Développement durable

 La CAPEF retrouve ses marques à la faveur de la crise de la grippe aviaire qui a coûté près de 6 milliards de perte à la filière. M. Mongui (Président au centre) a une équipe determinée. photo(c)Florence EstherCAPEF___LE_PRESIDENT_A_DOUALA___IMG_20160224_134819

La chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (CAPEF) de part ses missions est chargée de représenter tous ses membres et de défendre leurs intérêts sur le plan national et international dans ses domaines de compétences.

 Au plus fort de la crise de la grippe aviaire, ses diverses descentes de terrain ont permis au public et aux producteurs de comprendre les enjeux. Cette mission a permis également de rappeler aux professionnels des secteurs agricoles, élevage, pêches, foresterie et autres activités connexes que la chambre d’agriculture est leur principal outil de revendication et de sensibilisation à laquelle doivent se rattacher toutes les interprofessions. Elle a la mission de porter les revendications légitimes des aviculteurs  auprès du gouvernement comme c’est le cas aujourd’hui. Tous les rapports ont déjà été diligentés à cet effet à l’autorité compétente.

Et le gouvernement entend prendre toutes les mesures qui siéent à la situation. La descente de terrain visait donc en particulier à contenir l’épizootie de la grippe aviaire puis à l’éradiquer. Cette sensibilisation a porté. « Les producteurs de volailles sont venus nombreux dans toutes les réunions que nous avons tenues dans les chefs lieux de région.

Le mot d’ordre « empêcher la propagation du virus » est passé malgré la sollicitation récurrente portant sur les indemnisations que les éleveurs nous ont instamment demandées de porter auprès du gouvernement » nous a déclaré Dr Evali chef de mission. Toutes les doléances ont été portées et en le faisant, la chambre a joué son rôle d’interface entre les éleveurs et le gouvernement.

Toutefois, la récente rencontre comité de compétitivité-IPAVIC-Minepia laisse croire que le secrétaire permanent de ce comité n’a pas encore compris où se jouent désormais les intérêts des producteurs agricoles pris dans leur ensemble. Il est temps que ce jeu de cache-cache cesse et laisse la place à des activités de développement durable.

 

Ruben Etienne /Journaliste Agricnews

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