Le développement exponentiel des TIC fait oublier les Lois et règlements

Fake News /TIC: 1 à 5 ans de prison pour les « Fake News », la loi a tout prévu

Nul n’est sensé ignorer la loi de son pays. Ce vieil adage s’applique aujourd’hui aux réseaux sociaux. Lorsque l’on observe toutes les dérives qui s’y sont installées. Le nouveau code pénal nous renseigne à ce propos.

 Le nouveau code pénal camerounais a pris des dispositions concernant la diffusion de fausses nouvelles, les anglo-saxons disent « Fake News ». En son article 240, il est annoncé des peines allant de 1 à 5 ans d’emprisonnement et des amendes atteignant 10 millions FCFA. 

De plus, l’Etat a dressé un certain nombre de lois pour réglementer le secteur des réseaux sociaux. A savoir, la loi sur les communications électroniques, et la loi sur la cyber-sécurité et la cybercriminalité. En renforçant ces lois pour les adapter au contexte national, il donne les outils à ceux qui doivent dire le droit, de faire proprement leur travail. La problématique aujourd’hui, c’est de traquer et d'identifier tous ceux qui communiquent en marge de la réglementation en vigueur.

Cependant, si toutes ces lois sont bon à prendre pour éduquer les néo-communicateurs, il ne faudrait pas toujours les appliquer au comptant. Tous les communicateurs et utilisateurs de ces nouveaux supports de communication doivent savoir qu'ils sont avant tout leur propre régulateur. Il est important que chacun essaye de se réguler à son niveau avant que la loi ne lui tombe sur la tête comme une massue. Lorsqu’une image négative apparait ou bien une information suspecte, il vous appartient de la supprimer, c'est le moindre bon sens. Les gens sont contents d’avoir 1500 amis sur le réseau, oui c’est même bien mais qui sont-ils?

 L’agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) et l’agence de régulation des télécommunications (ART) ont du pain sur la planche pour maitriser la communication numérique au Cameroun

 Pascale – Photoreporter / Agric-infos