Cameroun: un exemple de start-up applicable dans le conseil agricole

Gervais Bella veut promouvoir le conseil agricole à distance

Martial Gervais Bella est chercheur et consultant en matière de formation à distance en se basant sur des téléphones multimédia qui peuvent diffuser

des vidéos et porter des messages adéquats à partir de l’émetteur qui est l’encadreur jusqu’au récepteur qui est le producteur. Jeune start-up camerounais, il a créé le groupe BELLOMAR et de nombreux emplois jeunes. Il est basé à Douala.

On peut se rendre compte que l’opération est simple. Dans les zones rurales, on observe que chaque agriculteur dispose d’un téléphone simple qui coûte 5000 – 10 000 FCFA. Ces appareils sont en général pourvu d’un Bluetooth qui peut lire des vidéos en 3GP et qui permettent d’écouter des sons. Le vulgarisateur doit donc s’appuyer sur ces appareils courants pour diffuser ses conseils pratiques, ainsi, il va valoriser son action et minimiser le coût de son séjour au champ. Toutefois, quelques préalables sont nécessaires. Il doit d’abord rencontrer le producteur pour le familiariser avec son outil.   Pour la suite, son téléphone doit être  muni d’une carte mémoire interne pour inscrire des données ou sauvegarder des conseils. Elle conserve aussi bien des textes audio que des vidéos. Un court exercice à la lecture des informations reçues est nécessaire. A ce stade, le vulgarisateur et le producteur devront se rencontrer. Avec la multiplication des bonus par tous les operateurs, la formation peut aujourd’hui se faire à moindre coût et à travers un jeu de questions-réponses.

 La principale contrainte, selon Marial Gervais Bella est que les producteurs refusent d’acheter des téléphones androïdes qui coûtent en général plus cher parce qu’ils ne savent pas les manipuler. Pourtant avec des applications telles que whatsapp, ils peuvent faire des transferts d’information encore plus vite.

Florence Esther - Photoreporter/Agric-infos