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économie rurale
5 janvier 2018

Cameroun : l’appui aux exploitations familiales agricoles (EFA)

remise des chèques acefa dans le Littoral(c)rubenetienne-0114

La parole aux producteurs :

Les exploitants agricoles subventionnés sont conscients de leurs responsabilités

 Dans le cadre du démarrage prochain de la troisième phase du programme, le coordonnateur national Dr Moumini Bouba a révélé qu’une commission mixte du principal bailleur de fonds l’Agence Française de  Développement (AFD) avec sillonné les exploitations familiales agropastorales de la région du littoral pour toucher du doigt les investissements réalisés au cours des deux phases précédentes. Un quitus de bonne gestion a été donné à M. François Keng Mpeh, coordonnateur régional et à son équipe pour la bonne conduite du processus.

Le renforcement actuel  de l’accompagnement des producteurs  fait suite à un déploiement intensif du dispositif d’appui conseil mis en place dans tous les départements actuellement couverts par le programme ACEFA. Il développe auprès de chaque groupement de producteurs, un appui techno-économique qui dure au moins une année avant d’aboutir à, l’octroi d’une subvention.

 Propos recueillis par Ruben Etienne et mis en forme par Florence Esther

 M. Koule Rodolphe, délégué du GIC PAAB : M. Koula Rodolphe, délégué du GIC PAAB, Moungo(c)rubenetienne_« Le groupe PAAB est situé dans le village Manengole dans l’arrondissement de Nlonako, département du Moungo. Il encadre 11 personnes qui font principalement dans l’agriculture familiale, l’élevage de case. Le projet commun que nous allons conduire concerne l’élevage.

Avant l’arrivée du programme ACEFA, nous étions dispersés chacun dans son enclos, avec des porcheries de fortune, parfois construits sur pilotis. Certains vivaient avec les animaux dans la même maison. Les conseillers ACEFA nous ont démontré que ce n’était pas la bonne manière et que les bêtes ne croissaient pas bien. Avec l’accompagnement d’ACEFA, nous allons construire une porcherie de huit loges. Cela va nous permettre de mettre nos porcs dans les mêmes bâtiments, avec le même standard.

 Quel est votre potentiel de production et quel est votre marché ?

Notre potentiel de production est de 64 porcs engraissés par an. Pour le moment, nous évoluons avec les commerçants locaux, surtout avec les braiseurs de viande de porc. Ils viennent prendre l’animal à la ferme. Mais en production de croisière, nous allons nous tourner aussi vers le marché de Douala ».

 

Mme Ndeumani, déléguée du GIC PPEA, Wouri(c)rubenetienne_156Mme Ndeumani. délégué du GIC PPEA : « Le groupe PPEA est situé à Buadibo dans le Wouri. Nous elevons des poulets de chair depuis 2013. Notre production annuelle tourne autour de 3000 poulets par an. L’accompagnement financier d’ACEFA arrive au bon moment car en ce moment, nous préparons la production des fêtes de fin d’année. Ce financement va nous permettre de ne plus utiliser des mangeoires et des abreuvoirs de fortune. Parmi d’autres difficultés, il y a les accouveurs qui nous livrent des poussins de mauvaise qualité mais aussi les provendiers qui nous nous donnent du fil à retordre pour l’aliment. Nous allons donc évoluer vers un équipement automatique et obtenir un meilleur rendement de production. Mais la recherche d’un bon circuit de commercialisation reste un grand souci.

 

 

 

 

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