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économie rurale
29 janvier 2018

Les centres d’innovations vertes pour le secteur agroalimentaire (PROCISA)

Les innovations créent des emplois dans le secteur agricole 

 Le projet PROCISA Cameroun, centres d’innovations vertes pour le secteur agroalimentaire est une initiative de la coopération allemande. Dans le contexte des zones rurales, les petites exploitations  agricoles et les autres acteurs de la chaine de valeurs, surtout ceux du secteur agroalimentaire n’ont pas assez de moyens pour s’arrimer aux innovations agricoles. Ce faible accès aux innovations qui existent pourtant dans leur domaine d’activité les condamne à travailler pour une productivité  faible et de faibles revenus. Selon les statistiques les plus récentes, le taux de pauvreté en milieu rural avoisine les 56% contre 9% en milieu urbain. Le projet PROCISA Cameroun entend contribuer de manière significative à la réduction de cette pauvreté. Financé par le ministère allemand de la coopération économique et du développement, sa période de validité courait de novembre 2014 à décembre 2017 mais elle aurait été prorogée selon nos sources jusqu'en 2020. Les filières ciblées étaient le cacao, la pomme de terre et l’aviculture villageoise.  C’est dans le cadre de cette dernière filière qu’Agricnews a rencontré une coopérative de la Vina à Ngaoundéré.

 

Ruben Etienne, Agricnews :   Quels sont les appuis dont vous avez bénéficiés du PROCISA-GIZ ?

Déléguée du GIC LE POUSSIN, Vina(c)rubenetienne_28 Déléguée du groupe GIC LE POUSSIN : « Le GIZ nous soutient dans le cadre de l’amélioration de notre système de production. il a mis en place de nouvelles innovations comme les incubateurs qui permettent d’incuber d’œufs. Nous avons aussi reçu des cages de chauffage qui permettent de chauffer les poussins et enfin, il nous a fourni de mini broyeurs pour produire l’aliment. Il nous accompagne aussi avec des vaccins pour protéger les animaux contre la maladie de Newcastle.

 

Ruben Etienne, Agricnews :   Est-ce que ces appuis sont gratuits ?

 Déléguée du groupe GIC LE POUSSIN : « Oui, l’essentiel, c’est d’être dynamique. La GIZ sélectionne des structures qui sont sérieuses et qui font un travail remarquable. Il faut relever que la GIZ n’apporte pas des appuis financiers. Nous recevons uniquement des appuis matériels.  

Ruben Etienne, Agricnews :   Décrivez-nous votre groupe

 Déléguée du groupe GIC LE POUSSIN : « Notre groupe un groupe d’initiative commune ou GIC qui compte 7 membres. Mais nous souhaitons évoluer vers la coopérative en intégrant d’autres éleveurs qui font aussi dans l’aviculture villageoise. Dans les faits, chaque famille membre a sa ferme propre et c’est l’ensemble des structures familiales qui caractérise le groupe. Nous faisons plus dans la vente de poussins. C’est l’objectif principal de notre structure. Nous voulons vulgariser l’aviculture villageoise mais aussi permettre aux jeunes sans emplois de créer leur propre projet économique. 

 

Textes mis en forme par Ruben Etienne et Emile Mahop

Agric-infos / La Revue de l’économie rurale

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Commentaires
M
Bonne initiative !! Pourrais-je en bénéficier dans mon projet d'élevage et de culture de pommes de terre !!!
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