Cameroun : la production laitière

Encourager les ménages à consommer du lait made in Cameroon

Les habitants de N’Gaoundéré, Garoua et Maroua sont consomment régulièrement du lait « made in Cameroun ». Il se consomme sous toutes les formes à domicile et dans les cafés.  Grâce à l’impulsion du gouvernement et des organisations internationales telles le Cirad, de petites et moyennes entreprises laitières exercent avec plus ou moins de bonheur avec des gammes variés de produits laitiers. Il y a du lait écremé, non écremé, ou fermentés d’origines diverses. Les sources d’approvisionnement sont diverses : industrielle, artisanale ou fabriqués par les PME. Le disponible sur le marché d’équipements modernes de production, de fermentation, de conservation et d’emballage a permis de proposer à la clientèle des produits qui n’ont rien à envier aux produits laitiers importés.

Les petites et moyennes entreprises laitières locales doivent donc s’adapter aux exigences de la clientèle.

Ce développement de l'environnement d eproduction peut contribuer à faire de ces produits laitiers, des denrées attractives autant pour les populations du septentrion que pour les populations méridionales donc beaucoup sont encore des abonnés des produits laitiers importés. Les promoteurs doivent donc communiquer. Ils faut proposer des produits à des prix attractifs qui tiennent compte des pouvoirs d’achat des populations. Mais sur le terrain, on note que les commerçants les étiquettent au même prix que les produits importés et parfois à des prix un peu plus relevés.

D’après le ministère de l’élèvage, le cheptel bovin estimé en 1998 à près de 3,5 millions de têtes se retrouve essentiellement dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême Nord.  on en trouve aussi dans les hauts de la région du Nord-ouest. La production journalière de lait varie entre 0,85 et 1 litre par vache en saison sèche et 1,5 à 2 litres en saison pluvieuse. On situe la production globale  autour de 8 000 tonnes par an pour une valeur de 7,2 milliards de F CFA par an.

Ce chiffre représente environ un dixième de la valeur des importations de produits alimentaires (Minefi-1999).

#agricnews@gmail.com;

#654272679