Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
économie rurale
2 novembre 2017

Le Fonds Européen de Développement (FED) vulgarise les normes à l’exportation

L’atelier du COLEACP est un appel à plus de conformité aux normes

le stand du Cameroun au Salon de l'agriculture en France(c)capt_agric-infos Le gouvernement, l’association des producteurs horticoles du Cameroun (RHORTICAM) et l’union européenne à travers la cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds Européen de Développement (FED) ont organisé à Douala du 16 au 18 Mai 2017, un atelier d’imprégnation des règles désormais exigibles qui régissent les filières d’exportation des fruits, légumes et fleurs.

 Tous les acteurs du secteur horticole dont les producteurs, les entreprises, les exportateurs et les transformateurs des fruits et légumes se sont retrouvés à Douala du 16 au 18 Mai à l’initiative de l’Union européenne. L’atelier technique coordonné par le comité de liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique (COLEACP) avait pour objectif d’identifier tous les facteurs essentiels qui entravent le développement performant de la filière des fruits et légumes. Le COLEACP a saisi cette occasion pour lancer au Cameroun, son nouveau programme Fit For Market (FFF). Celui-ci court pour la période 2014-2020. Il dispose d’un budget de 20 millions d’euros, financé par le Fonds Européen de Développement (FED).

Il s’agit aujourd’hui de renforcer les capacités des structures locales d’appui aux entreprises de ce secteur afin de garantir la disponibilité et l’accessibilité des produits horticoles aux marchés européens. Cet atelier vise aussi à dessiner les contours de l’accompagnement des services publics dans l’amélioration du système national de contrôles sanitaires et phytosanitaires.

C’est donc un moment important pour l’ensemble des acteurs de la filière. Il est important de prendre en compte dans ce processus tous les petits producteurs, les groupes de producteurs, les organisations paysannes et les petites et moyennes entreprises du secteur des fruits et légumes. Tous sont interpellés pour ensemble, poser un diagnostic précis et concis des facteurs qui bloquent la filière horticole camerounaise.

Dans un monde global, compétitif et concurrentiel, l’accès des produits d’origine africaine aux marchés de l’Union européenne sera désormais soumis à des contrôles phytosanitaires de plus en plus sévères, L’atelier du 16 mai 2017 à Douala est donc un appel à plus de conformité aux normes et au respect des règles de marché.

Ruben Etienne / journaliste agricnews

 

Publicité
Publicité
Commentaires
économie rurale
Publicité
Archives
Pages
économie rurale
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité