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économie rurale
12 mars 2019

Agriculture spatiale: développer la culture hors sol

plantules en pot terminal(c)rubenetienne_captagricnews_21

Avec une récolte par semaine et par pot, le gain se situe au-delà de 50% de l’investissement.

L’agriculture hors sol n’est plus seulement l’affaire des occidentaux ou des hommes nantis. Elle se développe aussi dans les immeubles de la CIC à Douala ou à Yaoundé. Elle permet aux amateurs de l’agriculture « cultiver pour manger » de valoriser davantage les acquis de la technologie en privilégiant l’absence de pesticides et d’engrais minéraux. La préférence est donnée à un engrais biologique naturel. Face aux contraintes diverses, on doit s’adapter, on ne peut pas faire autrement si on veut manger sainement et moins cher.

Ruben Étienne : Quel est l’objectif du groupe JDDA?

Kondzou Takuete Jean François : « A terme, nous souhaitons contribuer à améliorer le niveau d’alimentation des populations en leur proposant de consommer des aliments sains. Nous le faisons à travers des actions de formation sur les itinéraires techniques à maitriser pour conduire ce type d’agriculture. Le groupe Jeunesse et Développement Durable en Afrique (JDDA) est basé à Yaoundé.  

 Ruben Étienne : La culture hors sol peut-elle est une activité économiquement rentable?

Kondzou Takuete Jean François : « Comme dans toute activité, il y a un côté business que l’exploitant peut développer s’il trouve un marché. Les plants produits sont bien conformés et trouvent facilement preneur sur le marché. Après chaque récolte, nous commercialisons les produits de notre exploitation. Pour le matériel végétal sorti pépinière, vous pouvez acheter le jeune plant chez nous à 50 FCFA. Le sachet de 500 graines à germer vous coûtera à l’achat 1000 FCFA. Le net à gagner est facile à faire. Il faut y intégrer le prix des emballages, soit 100 unités à 500 FCFA. La récolte d’un plant se fait après trois (3) mois, soit une fréquence d’une récolte par semaine et par pot. On voit bien que le gain se situe au-delà de 50% de l’investissement. Nous vendons aussi des plants en pot terminal, bien développés à 200 FCFA. Sur le marché, les condiments se vendent en botte. Dans une botte, la commerçante prélève seulement quelques feuilles, elle fait un mélange de divers condiments qu’elle sert à sa cliente.

 Ruben Étienne : Quel est l’avenir immédiat du JDDA?

Kondzou Takuete Jean François : « Notre ambition est de promouvoir une production et une alimentation pour un développement durable.

L’agriculture hors sol n’est plus seulement l’affaire des occidentaux ou des hommes nantis. Elle se développe aussi dans les immeubles de la CIC à Douala ou à Yaoundé. Elle permet aux amateurs de l’agriculture « cultiver pour manger » de valoriser davantage les acquis de la technologie en privilégiant l’absence de pesticides et d’engrais minéraux. La préférence est donnée à un engrais biologique naturel. Face aux contraintes diverses, on doit s’adapter, on ne peut pas faire autrement manger sainement et moins cher.

 Ruben Étienne : Quel est l’objectif du group JDDA?

Kondzou Takuete Jean François : « A terme, nous souhaitons contribuer à améliorer le niveau d’alimentation des populations en leur proposant de consommer des aliments sains. Nous le faisons à travers des actions de formation sur les itinéraires techniques à maitriser pour conduire ce type d’agriculture. Le groupe Jeunesse et Développement Durable en Afrique (JDDA) est basé à Yaoundé.  

 Ruben Étienne : La culture hors sol peut-elle est une activité économiquement rentable?

Kondzou Takuete Jean François : « Comme dans toute activité, il y a un côté business que l’exploitant peut développer s’il trouve un marché. Les plants produits sont bien conformés et trouvent facilement preneur sur le marché. Après chaque récolte, nous commercialisons les produits de notre exploitation. Pour le matériel végétal sorti pépinière, vous pouvez acheter le jeune plant chez nous à 50 FCFA. Le sachet de 500 graines à germer vous coûtera à l’achat 1000 FCFA. Le net à gagner est facile à faire. Il faut y intégrer le prix des emballages, soit 100 unités à 500 FCFA. La récolte d’un plant se fait après trois (3) mois, soit une fréquence d’une récolte par semaine et par pot. On voit bien que le gain se situe au-delà de 50% de l’investissement. Nous vendons aussi des plants en pot terminal, bien développés à 200 FCFA. Sur le marché, les condiments se vendent en botte. Dans une botte, la commerçante prélève seulement quelques feuilles, elle fait un mélange de divers condiments qu’elle sert à sa cliente.

 Ruben Étienne : Quel est l’avenir immédiat du JDDA?

Kondzou Takuete Jean François : « Notre ambition est de promouvoir une production et une alimentation pour un développement durable.

entretien réalisé par Ruben Etienne et Florence Esther

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