Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
économie rurale
7 octobre 2023

CICC et ONCC, développer plus de proximité auprès des producteurs de cacao

Le ministre du commerce recommande au CICC et à l’ONCC, plus de proximité auprès des producteurs de cacao

Les ministres du commerce et de l'agriculture en concertation _0048

Le Ministre Luc Magloire Mbarga Atanga du commerce a profité du lancement de la campagne cacaoyère 2022-2023 pour donner une nouvelle feuille de route au Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) et à l’Office National du Cacao et café (ONCC)

Il est ainsi attendu du CICC de multiplier les descentes opérationnelles sur le terrain, afin d’expliquer aux producteurs les contours et les enjeux du nouveau paradigme. Quant à l’ONCC, il s’attachera à la mise en place du système de traçabilité, qui consiste à suivre le produit pas à pas, étape après étape, depuis le champ jusqu’au port d’embarquement ».

 Défis et consolidation des acquis

Pour le ministre du commerce, il s’agit de confirmer les prémices de la reprise dans la filière. Aussi, les principaux acteurs au premier desquels il y a l’interprofession CICC doivent veiller à valoriser davantage les conditions de vie des producteurs. Ceux-ci doivent être payés au juste prix mais en retour, on doit leur exiger qualité et excellence dans leur activité. Le moment est donc venu de pérenniser le label « origine Cameroun » sur tous les marchés.

Dans cette perspective, l’interprofession pour la nouvelle campagne est appelée à redoubler d’effort afin de participer pleinement à relever le défis de la consolidation des acquis. Il est attendu de faire encore progresser la production dans de cacao dans le bassin de la Boumba et Ngoko dont les rendements se situent actuellement entre 300 et 400 kg/ha à la norme nationale qui devrait se situer au minimum à 800 kg/ha. Cette région, pourtant dotée de conditions favorables à la culture du cacao ne recense que 85000 exploitants (chiffre à vérifier).

L’interprofession a donc du blé à moudre. Elle devra donc assurer un accompagnement de proximité pour un séchage correct et une commercialisation bien structurée. L’ONCC pour sa part veillera à poursuivre la lutte contre la achats porte-à-porte en organisant des marchés périodiques, en saisissant les fausses balances, et en réactivant le fonctionnement des comités locaux de commercialisation…»

Si ces instructions sont suivies à la lettre, nul doute que les producteurs de la Boumba et Ngoko vont également contribuer à booster la filière cacao en particulier et l’économie nationale en général.

 Mots clés : # agricnews@gmail.com - # 654272679 - # cacao –

# ruben etienne / journaliste

 

Publicité
Publicité
Commentaires
économie rurale
Publicité
Archives
Pages
économie rurale
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité