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économie rurale
17 juin 2016

Cacao: les producteurs africains sont confondus entre espoir et détermination

CACAO - PEPINIERE- VISITE DE PLANTATIONS - COOP HOC - LA PEPINIERE IMG_0270

  Au Cameroun, les inspecteurs de l’office national du cacao et du café (ONCC) pensent que les actions initiées par le gouvernement de ce pays constituent un réel motif d’espoir.

  Selon de nombreux observateurs, la filière cacao doit pouvoir disposer de semences améliorées précoces et productives et des intrants de production disponibles et bon marché. Le problème, c’est que certains pays de l’Afrique Centrale importent encore leurs semences du Centre de recherche de Côte d’ivoire. Dans certains bassins de productions, les producteurs depuis des générations n’ont jamais utilisé des engrais qu’ils soient minéraux ou organiques dans leur exploitation. Or la plupart des sols de la zone Afrique Centrale sont lessivés et ont besoin d’apports extérieurs d’éléments fertilisants.   

« Toute chose restant égale par ailleurs, je pense que ces actions associées au Partenariat des acteurs Public-Privé vont contribuer à la relance de ces filières. » assure Gabriel Fankam, un des inspecteurs de l’ONCC. Toutefois, cet optimisme est à relativiser. Les opérateurs privés refusent de participer à des opérations pour lesquelles ils n’ont pas été consultés. Certains Etats comme en Côte d’ivoire ou au Cameroun ont créé une Plateforme de Partenariat Public-Privé (PPPP) destinée à regrouper tous  les acteurs de la filière. Tous les maillons de la chaine de valeur sont concernés. Cela part des producteurs représentés par leurs organisations aux établissements de financement qui sont les principaux bailleurs de fonds, en passant par les exportateurs, les usiniers, les transformateurs etc.…

Tout ce monde à travers le plan de relance des filières cacao et café, a l’occasion d’apporter sa contribution au niveau de la plateforme pour qu’ensemble surgissent des solutions à des problèmes qui n’ont que trop durés. Pendant ce temps, Les producteurs de cacao dans les campagnes continuent de sarcler et de tailler avec l’espoir que l’avenir sera meilleur. Pour les gouvernements, c’est la seule voie à suivre afin de produire à terme un cacao durable qui réponde aux exigences du marché international.

 Ruben Étienne

Journaliste / Agric-infos

 

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