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économie rurale
28 janvier 2018

Evaluation des performances du PIDMA

 

M. Eyebe Ayissi évalue les performances du projet PIDMA

M. Ngue Bissa, coordonne les activités du projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (PIDMA) depuis janvier 2015. Cette plateforme de renforcement des capacités commerciales des organisations de producteurs est une initiative du Cameroun appuyée par la Banque Mondiale (BM). Ses activités couvrent la période 2015 à 2019 sur l’ensemble du territoire.

M. Eyebe Ayissi, ministre de l'agriculture-Cameroun (c)captagricnews_37La mission assignée au PIDMA vise à améliorer la productivité et la compétitivité  des chaines de valeur de certains produits agricoles. Dans cette phase initiale, trois produits ont été retenus : il s’agit du maïs, du manioc et du sorgho. Dans la pratique, le PIDMA intervient au niveau de chaque segment de la chaine de valeur du produit retenu. Il renforce les relations fonctionnelles entre les maillons semences, production, transformation, conservation, transport et commercialisation. Etant donné que tous ces maillons sont interdépendants, il contribue à accroitre les performances à la production et répondre à la demande de plus en plus croissante du marché local et sous régional.

Le ministre Eyebe Ayissi au cours de cette réunion d’évaluation a tenu à rappeler les ambitions de son département quant à la contribution attendue du PIDMA dans la transformation rapide de l’agriculture de subsistance encore en cours dans presque toutes les régions du pays en une agriculture commerciale, avec une production soutenue et compétitive capable de nourrir le producteur. « Notre objectif est de maintenir le cap et de faire en sorte qu’à l’issue de ce projet, que nous ayons une dynamique collective globale dans notre agriculture dans les filières en question…». Par son quitus, le ministre a accepté d’accompagner les stratégies mises en place. On peut dire que le tableau présenté est somme toute flatteur : 97 coopératives fonctionnent avec un business plan validé par des experts, environ 17 milliards FCFA investis pour leur accompagnement, 20 contrats d’achat confirmés ou en cours avec des sociétés agroindustrielles de la place. Le coordonnateur du PIDMA M. Ngue Bissa peut s’estimer satisfait : « L’Etat a fait beaucoup d’efforts pour apporter ces subventions pour l’accompagnement de ces coopératives. Nous demandons donc une professionnalisation accrue parce qu’elles sont désormais en relation directe avec le secteur privé.»

Deux ans après son lancement, le PIDMA doit encore trouver de nouvelles stratégies pour atteindre l’objectif de 300 coopératives représentant près de 120 000 petits producteurs à la base. Mais plus encore, il lui exiger plus de rigueur et de professionnalisation aux coopératives déjà cooptées et qui ne remplissent pas toujours à suffisance le cahier de charges signé avec les agro-industries. Le passage de l’agriculture de subsistance à l’agriculture de marché est à ce prix.

Ruben Étienne/journaliste agricnews

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